Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Une française en Italie
16 mars 2008

un gout d'amande amère

Gentillet, un peu propret voilà comment je qualifierais le livre de Manos Kondoleon, grec d'origine. J'avoue être un brin déçue par l'écriture et l'histoire, le quatrième de couverture promettait pourtant de belles choses.

"Phèdre a dix neuf ans. Elle a été un peu couvée par ses parents. Elle fait des études de théâtre. Contrairement  à son amie Tonia, qui collectionne les flirts, elle a toujours rêvé d'une relation sérieuse. Ulysse, vingt ans, a perdu sa mère quand il en avait quatorze. Il se remet à peine d'une histoire douloureuse, sa première histoire d'amour. Ulysse et Phèdre s'apprivoisent lentement. Un jour, ils comprennent qu'ils ne peuvent plus se passer l'un de l'autre. C'est alors qu'Ulysse apprend la nouvelle: Malvina, son ancienne amie, a le sida."

Sans doute, l'auteur avait de bonnes intentions en rédigeant cet ouvrage, cependant la magie n'opère pas. Le charme n'a pas opéré. Trop lisse, trop gentillet c'est tout ce que je pense. Bien sur c'est bien écrit. La psychologie des personnages est un peu fouillée, les monologues internes sont intéressants et on se rend compte qu'une même situation peut être vécue différemment. Pour moi, la maladie qui devait être un axe de ce livre n'est abordée que par les examens sanguins dont Phèdre attend l'issue, fébrilement, et par les préjugés sociaux que le SIDA déclenche. Trop peu pour moi, c'est survolé.

Bref, je ne suis pas convaincue par ce livre, dommage!

Publicité
Commentaires
G
tiens, tiens, je lis phèdre en ce moment mais celui de Racine...c'est plus de théatre...mais la fin ne déçoit pas...elle est tragique! bises et bonne semaine.
Publicité