Mademoiselle Liberté
Mon premier Alexandre Jardin, et je me dis que je suis passée à côté de quelque chose pendant ces années: j'aime le style de l'auteur, les envolées lyriques, les préludes amoureux de ces deux personnages, Liberté Byron et Horace de Tonnerre.
Lui a 35 ans et est marié à une femme calme, sans reliefs, qui l'assomme de normalité, Liberté a grandi en lisant les oeuvres de Musset, De Laclos, Rimbaud, et rêve de rencontrer l'Amour pur, romantique, parfait. La suite vient d'elle même, rencontre au sommet des deux insatisfaits pour faire naitre une relation extrême, puissante, mille fois recommencée pour tendre au Parfait.
C'est beau, je trouve, de lire un tel amour de l'Amour, une telle volonté de réussir sa relation à deux, alors certes oui c'est emphasé, c'est plein de phrases de dix lignes, de verbes transis et c'est irréaliste, mais j'ai vraiment bien aimé.
Pour eux, c'est "un chef d'oeuvre sinon rien". La fin, modifiée par l'auteur, est un peu inattendue, mais conclue de façon assez jolie le livre, mais chuuuuuttt je ne vous ai rien dit: lisez-le!